
Collin Morikawa appelle les supporters à créer le «chaos» lors de la Ryder Cup
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Certes, nous ne sommes encore qu’au début de la semaine, mais l’intensité attendue de la part des supporters américains n’a jusqu’ici pas vraiment émergé à la Ryder Cup. Collin Morikawa espère que cela changera vendredi matin.
Le double vainqueur de Majeurs a exprimé mercredi un sentiment partagé par beaucoup sur place en reconnaissant que le début de semaine à Bethpage avait été plutôt calme, loin de l’atmosphère hostile prédite pour Luke Donald et son équipe européenne en visite.
Le mot utilisé par Morikawa pour décrire l’ambiance sur Long Island jusqu’à présent était bien trouvé. «Pour être honnête, je trouve que c’est un peu calme jusqu’ici», a déclaré le joueur de 28 ans, qui disputera son troisième Ryder Cup. «Je sais que demain la météo sera mauvaise, mais j’espère que vendredi ce sera le chaos absolu. J’y suis totalement favorable. Je pense que cela reflète qui nous sommes – en tant que joueurs américains et en tant qu’équipe américaine. Nous le voulons. Nous voulons en tirer parti.»
Il a ajouté: «Je pense que chaque sport utilise son public à domicile comme avantage, et ce n’est pas parce que nous ne jouons pas habituellement dans un tel cadre que nous ne pouvons pas utiliser la folie de New York et du reste du pays, d’où viennent les supporters, à notre avantage. Nous devons vraiment puiser dans cette énergie. J’espère qu’ils répondront présent. Quand je vois tous ces enfants, je sais qu’ils veulent des autographes, mais vendredi, j’espère qu’ils se déchaîneront.»
Morikawa faisait partie de l’équipe américaine lourdement battue par les Européens de Luke Donald à Rome il y a deux ans, et il insiste sur le fait qu’il veut prendre sa revanche cette semaine à New York. «Quitter Rome a laissé un goût amer», a-t-il déclaré. «Je crois que c’était ma première défaite par équipe depuis mes années en golf amateur et junior. C’était une sensation étrange. Ce n’était pas une bonne impression. Oui, nous étions tous dehors, nous avons bu et nous nous sommes amusés le dimanche soir, mais ça ne semblait pas juste. Nous avions une mission et un objectif cette semaine-là, et nous n’avons tout simplement pas réussi. Nous ne frappions pas les bons coups. Nous ne rentrions pas les putts. Et quand on joue à l’extérieur, il faut en faire un peu plus. Ces deux dernières années, je ne dirais pas que cela m’a hanté, mais ça m’a clairement réveillé quand j’étais sur le point d’intégrer cette équipe, afin de m’assurer que je pourrais tout donner. J’ai eu essentiellement quatre semaines depuis ma sélection et beaucoup de temps pour réfléchir à ce que je dois faire et à ce que je dois apporter cette semaine.»
Photo by Carl Recine/Getty Images
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